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sábado, 27 de enero de 2018

davos la gran mentira

« Pourquoi je ne viendrai plus au Forum de Davos »

Cofondateur de ONE, une ONG de lutte contre la pauvreté, Jamie Drummond ne supporte plus les promesses non tenues du Forum économique mondial de Davos. Il le dit haut et fort.

Theresa May et Donald Trump, au Forum de Davos, le 25 janvier. 
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Theresa May et Donald Trump, au Forum de Davos, le 25 janvier.
  / Evan Vucci/AP
La Croix : Sur votre blog, vous avez déclaré que cette 48e édition du forum économique de Davos sera votre dernière si le système ne change pas rapidement. Cette réunion des dirigeants politiques et économiques mondiaux est, selon vous, inutile ?
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Jamie Drummond : Je ne dirai pas que ce forum est inutile mais je me demande s’il est encore assez utile. Dans les années 1990, j’ai fait campagne contre le forum qui représentait alors le symbole d’une mondialisation sans cœur, sans âme.
C’était l’époque où ce que j’appelle « l’homme de Davos » – qui désigne ces élites qui vivent dans leur bulle et décident du destin de ceux qui n’auront jamais accès au forum – réclamait le paiement de la dette des pays pauvres en leur imposant des conditions terribles, ouvrant leur économie aux forces du libre-échange sans aucune protection pour les populations les plus pauvres de la planète.
Or, à ma grande surprise, la campagne « Pour l’annulation de la dette » a marché. Les gens de Davos, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont été sensibles à nos arguments et plus de 110 milliards de dollars de dettes ont été abandonnés, principalement en faveur de pays africains.
Puis nous avons fait campagne pour la lutte contre le Sida. Et, là encore, nous avons été écoutés. Grâce à la mobilisation internationale, des millions de vies ont pu être sauvées.
L’organisation ONE que j’ai cofondée avec le chanteur Bono et d’autres activistes a ainsi prouvé qu’avec un message fort et une mobilisation des citoyens on pouvait obtenir des changements.
Le combat porte donc ses fruits…
J. D. : Oui, mais ce que nous avons obtenu n’est pas assez. Le monde reste dangereusement fracturé et inégalitaire. Et si le forum a permis de réaliser quelques progrès, les causes et les conséquences de la crise financière mondiale que l’homme de Davos a contribué à provoquer ne sont pas résolues. Je pense à l’extrême pauvreté, aux inégalités homme-femme, au changement climatique, à la corruption…
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Voilà pourquoi je demande au Forum de Davos d’être le moteur de changements plus profonds, plus rapides. Ou de s’arrêter. En tout cas, j’ai décidé de ne plus venir à Davos si des progrès sensibles ne sont pas réalisés rapidement dans trois domaines qui me paraissent essentiels.
Quels sont ces trois grands défis que vous appelez à relever ?
J. D. : La première urgence est éducative. Pour affronter ce problème, on sait qu’il faudrait au Partenariat mondial pour l’éducation 2 milliards de dollars supplémentaires de fonds par an d’ici à 2020. Le 2 février, le président Macron et son homologue sénégalais, Macky Sall, coprésideront un sommet historique sur le sujet à Dakar. Nous verrons si les engagements pris sont à la hauteur des besoins.
Le deuxième défi concerne l’égalité homme-femme. Les femmes sont les premières victimes de la pauvreté dans le monde. Ce sont elles qui sont les premières discriminées, particulièrement dans les pays pauvres, en matière d’accès au crédit, au foncier, à l’éducation, au pouvoir politique. Cela doit changer et changer rapidement.
Enfin, il faut un partenariat mondial ambitieux pour développer le potentiel extraordinaire de l’Afrique. En 2050, la population du continent sera multipliée par deux pour atteindre 2,5 milliards d’habitants. À cette date, 2 jeunes sur 5 dans le monde seront des Africains ! Si l’on ne veut pas que ce boom de la jeunesse ne se transforme en catastrophe, il faut massivement investir en Afrique et régler les problèmes de mauvaise gouvernance, de corruption, d’évasion fiscale, d’accaparement des ressources qui bloquent le développement du continent.
Ce que vous avez entendu et vu au forum de Davos est-il propre à vous rassurer ?
J. D. : Le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé que la contribution de son pays au Partenariat mondial pour l’éducation allait augmenter de 180 millions de dollars canadiens. C’est un bon signe. J’ai aussi apprécié l’intervention du président français Emmanuel Macron qui dispose d’un capital de sympathie qui peut être utile, au moment où il y a un manque évident de leadership sur la scène internationale. Mais il faudra voir s’il tient ses engagements, notamment celui de porter l’aide au développement de la France à 0,55 % du Revenu national brut d’ici à la fin de son mandat et à 0,7 % d’ici à 2025.
Le point d’inquiétude reste la politique menée par les États-Unis de Donald Trump. Lors de son arrivée au forum, jeudi 25 janvier, j’ai été consterné de voir la masse des participants se presser autour de lui, tout sourire.
J’aurais voulu monter sur une table pour hurler : « M. le président, n’avez-vous pas honte de vouloir couper l’aide à l’Afrique de 40 % ? Et vous, bande de fous, pourquoi faites-vous bon accueil à cet homme-là ? »
Avec les années, je me suis fait beaucoup d’amis à Davos et je respecte le travail qui peut être accompli par le Forum. Mais, je ne peux plus supporter ce type de comportement.
Recueillis par Antoine d’Abbundo, envoyé spécial à Davos (Suisse)
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jueves, 25 de enero de 2018


EL DALÍ QUE YO CONOCI EN NUEVA YORK (de mi libro corresponsal en Nueva York)
 
LOS BIGOTES DE DALÍ: EPÍSTOLA A MONTSERRAT AGUER COORDINADORA DE UN RIDÍCULO CENTENARIO CON MUCHA BUTIFARRA. ESPERPENTO CATALANISTA A BARRISCO Y MARCHAS FORZADAS. NOS CUENTAN BATALLITAS. MEMORIA ACTIVA DEL DÍA QUE EL MAESTRO ME DIJO: “ESOS LA TIENEN MUY LARGA”. UN CANTO A GERONA
No he de callar por más que con el dedo
tocando ya los labios ya la frente
Silencio avises o amenaces miedo.
¿No ha de haber un spiritu valiente?
¿Ha de sentirse siempre lo que se dice?
¿Nunca sentir lo que se siente?
Francisco de Quevedo
                                                                Por Antonio Parra
El mundo se ha convertido en una busca barojiana, en una lucha por la vida. Con tal de hacer dinero, matan a su padre y esto es lo que está ocurriendo con el centenario de Salvador Dalí. Desde mi capacidad de periodista sin periódico pero renuente a vender mi pluma y la cuchara yo protesto y yo acuso.
 España vive las conmociones de un proceso Dreyfus pero al revés con estas ansias de los bibliopolas de nada de darle la vuelta a la tortilla, con tanta tercería como nos invade y nos solivianta. He de decir que el centenario de Dalí se está convirtiendo en una chapuza. Y yo me acuerdo del día en que el maestro me dijo con cierta envidia: “Esos la tienen más larga que usted y que yo, Parra
Aquí están las fotos para demostrar lo de aquella fiesta gay en Nueva York que acabó como el rosario de la aurora. Las idas y venidas con Gala merodeando. Oh aquella mujer tenía maneras sibilinas de serpiente. Dalí nunca pudo desliarse del dogal de la culebra. Ese fue uno de sus traumas y la pátina misteriosa que se conjura sobre toda su pintura, que tiene bastante de pesadilla en la tramontana. Se dio cuenta de que el mundo que había de venir era algo caótico y ese caos lo traslada al lienzo Dalí, un Dalí español a machamartillo al que han secuestrado los de Guggenheim hasta convertirlo en ideograma esperpéntico de un secesionismo del que nunca quiso saber nada. Y para demostrarlo excarcelan los excavadores de lo inane expedientes policiales y traen a colación un atestado contra él por beodez una noche que se fue de juerga cuando mandaba el dictador Primo de Rivera, aquel don Miguel el incomprendido amante del pueblo catalán que nunca le negó el pan y la sal a la lengua de Verdaguer y además construyó las carreteras que llevan a Cadaqués devastando mucha selva. Hablemos castellano en la calle y catalán en casa


 
Lo que hay que ir pero ahí están las fotos para demostrarlo. Dalí con sus melenas y sus gafas ahumadas, de chaleco amarillo, saludando a un montón de gente y rodeado de mujeres guapas, creo que eran chicas de tarifa recién llegadas de París. Las guías de bigote se enroscaban como el apéndice caudal del gorrín de san Antón.  Para demostrar su virilidad hay está el bastón de caoba, aunque también fuera de palosanto, que yo en esas cosas no me meto aunque la talla del ebanista era de corte superior. Son veinte instantáneas tomadas al desgaire. La más impresionante es en la que aparece debajo de un reloj de pared con la esfera de oro. Las manecillas en numeración romana del cuadrante marcaban las siete y cuarto a punto de dar, en una fría tarde del invierno neoyorquino año 77. Son fotografías inéditas y casi robadas, lo que les vuelve más importantes.
A mí las cuentas no me casan. El Dalí que yo conocí tiene que ver muy poco con el que han sacado de la manga los amigos de Rovira, los muñidores del contubernio y los que han accedido al poder pisando las cenizas aun humeantes de una hecatombe como la del once de marzo. Urnas y cadáveres pero Dalí era apolítico. No queráis hacer bandera y oriflama de vuestras reivindicaciones. El Dalí que ha salido de estos tórculos con mucha moviola y trampa parece uno de aquellos fusilados en las zanjas de Montjuich, oiga. ¿Qué hacemos con toda aquella caterva de muertos de segunda fila? Es posible que sus nombres no estén en las listas de los “paseados” en el Arxiù de Salamanca. A esto se llama darle vuelta al argumento. Ustedes no juegan limpio. Desde este modesto ambón lo proclamo pero nunca redactaré mi lista de agravios en catalán. ¿Quiere que se lo recuerde a ustedes en el idioma del imperio, quiero decir el inglés? Pobre don Salvador se revolvería en su tumba si se enterara de la judiada que le habéis hecho. Pero a moro muerto gran lanzada.


 
Va de convites catalanes y ya se sabe que los judíos no invitan a nada. Han vuelto a España con furias de venganza y de paso trajeron gran orquesta de gentes, mientras nosotros nos miramos el democrático ombligo y ellos hacen caja. Están afanandose en simposio, centenarios, tiroliro al cocherito leré y festividades del “nunca mais”, especialistas como son desde que mataron al zar de naciones patas arriba y traen moros para que los minaretes de la prevaricación hagan sombra de amenaza a nuestras torres santas. Quo vadis, Europa? ¿Adónde te llevan tus felones, España? Yo protesto, señora Aiger, por habernos hecho la aguada y por habernos vendido la burra mal capada. Ya sé que es la señora una furibunda catalanista de Companys, catalana de nación y judía de raza, mas escuche el rumor de la calle que esto no es Yugoslavia. Encima no me digas que te llamas Montse si te has hecho judía. El viento se pierde por las esquinas y va profiriendo frases de venganza. Hay rumores que dicen “judíos a enforçar” y el espíritu de don Fernando y dña. Isabel, contra quien vosotros, gorrinos de marrana raza, alzasteis la especie de que no se lavaba. El tufo de la insidia es vuestro e id preparando el balde de las abstersiones, poned el agua del mizwah a calentar que España siempre se os dio mal, cabrones. Dña. Isabel, flor de la Castilla perfumada, olía a lirio del valle del Duratón. Mucha sangre de inocentes sobre vuestras manos. Como la de Pedro Arbues, como Dominguillo del Val como los del Niño de la Guardia o los estragos de la Catorcena. Seguid borrando la memoria que algo quedará. Y ese testimonio caerá sobre vosotros. ¿No lo pedisteis a voz en grito en el Lithostros? Pues así se hará. Entretanto, dispongámonos a la celebración de centenarios esperpénticos. El buen Dalí, aquel señor de provincias que se movía por Nueva York como Pedro por su casa os lo demande.
 La primera referencia que yo tuve de los bigotes de Dalí fue a través de un tío que tenía en Barcelona allá por los años 50. En cierta ocasión regresó por vacaciones a nuestro pueblo de Segovia a estrenar un Renault Gordini, al que llamábamos ya por entonces, con el transporte por carretera en mantillas, cuando la hiper saturación vial era una entelequia y gracias a los pequeños utilitarios, pues no sólo de pan vive el hombre, empezábamos a salir y pisar nuevos paisajes a punta de acelerador y Franco no solamente definió su gestión política de ni un hogar español sin pan y sin lumbre, sino que hasta nos motorizó, el auto de las viudas, y muchos sueños de conquista social quedaron tirados en la cuneta. No corras mucho papá, era lo que recomendaba la canción de Manolo. En el fondo eramos unos pioneros cagüen la leche. Una generación de avanzadilla que venía pegando fuerte frente a un mundo en lucha.
Entonces el Tío Ponciano, que era expósito y al que mi abuelo Benjamín había sacado de la inclusa por el torno, sin más papeles ni otros avales, y al que crió como un hijo más aunque de raza gitana, nos hablaba de lo grande que era Barcelona y de lo genial que era Dalí, a quien veíamos de tarde en tarde comparecer en las cámaras de NO-DO, clavándonos con su mirada epatante y empuñando la contera de plata de un bastón. Parra, ese la tiene más larga que usted y que yo:
-Pues que lo vamos a hacer, don Salvador. En esta vida no todos podemos vivir en la plaza.
Lo de la garrota del maestro de Port Lligat siempre lo he dicho tenía su lado onírico y la inspiración milagrosa que rodaba cuesta abajo por las laderas de Príapo. Sombra y figura. Aquel fue el mismo Dalí del franquismo progresista y evolucionando - marchando una de calamares- al que yo conocí en carne mortal rompiendo el cristal de un escaparate blindado que debía de valer una burrada en una tienda de la Quinta Avenida, que listo y que bien iniciado estaba en los intríngulis de la publicidad, era el Dalí verdadero y no este Dalí de cartón piedra que nos presentan, bochornoso espectáculo, los revanchistas y oportunistas de la hora undécima.


 
Parecese que al verdadero lo quemaron en efigie en una de esas almenaras o pogromos aclarados de la verdad a las que nos tienen acostumbrados los boy scouts de Polanco y los pedisecuos de Ibarreche que es la leche o los de don Pedro Rovira con sus bigotes de morsa. Han creado un país nuevo balcanizado; van a echar el cierre entregando la nación al turco, porque este andamiaje lo ha montado un ser muy listo; de ángel o de diablo para arriba, y qué poco me ayudaste, amor, me has dejado solo en la estacada.
 España se vende a plazos y con España en venta, Cataluña correrá la misma suerte.  Eso es lo malo. En lo alto del trinquete han puesto una bandera nueva; no la roja y gualda que él tanto amara sino las barras catalanas, también amarillas y encarnadas porque Castilla y Cataluña deben su origen a un mismo hecho: el castillo de los prevenidos en frontera. Nacieron ambas naciones como condados de la marca hispánica. Son dos apéndices del imperio carolingio, bastión de las cristiandades que evocan el paso de Roncesvalles y la Canción de Roland. El objetivo que les hizo fuertes fue la lucha contra el Islam. Pero llegaron los coribantes de la nueva diosa repartiendo leña, ahora os vais a enterar, dijeron, os vamos a moler a palos.
-¿Con la garrota de Dalí?
-O con el as de bastos de los cuadros de Picasso.
Las cendolillas de antaño hoy son pubillas de juego floral y mucho cuidado con esa boca que os puede perder, os vamos a acosar de machistas. Muchos se han subido a un guindo y andan por sus ramas emboscados sumidos en la ataraxia doctrinal. No está el manto de Magdalena para tafetanes, ni el alcacer para zampoñas. Las urnas últimas tuvieron algo de actas funerales y trajeron cenizas de despojos de cadáveres, una gran holocausto. No os conduzcan espejismos a la auto complacencia engañifa. Todos estáis detenidos o manipulados y las mujeres acometen como histéricas siendo el símbolo del invento la gran meretriz. Los bibliótafos no regalan un libro ni aunque los aspen, y ahí está Reme, contratada del catastro, mujer de militar, diciendo que ella no tiene la culpa de que su marido sea un funcionario; la han puesto allí para que vigile la parva. Los ministerios son un nido de espías y en las iglesias se  predica sin sacramento. Hacen su agosto luteranos. Hayáis mucha paciencia, chiquitos. No zurréis a la parienta.


 
No habrá nunca que pasar por alto que a Carlomagno al que coronaron emperador en Aquisgrán una noche de navidad en la catedral de Gerona un obispo que ahora no puedo recordar le inscribió en el catálogo de los santos y en el recinto del cenobio de San Daniel donde está uno de los patios medievales del gótico tardío más bellos con su galería superpuesta de arcos trilobulados y columnas geminadas su imagen era venerada, organizandose rogativas contra la plaga del agareno. No hay que perder de vista que el moro Almanzor arrasó Barcelona el año 985. Ese dato se os escapó, mentes olvidadizas pero se tiene que tener muy en cuenta para colegir lo que ha de seguirse. Cimitarras hubo y cimitarras vendrán a la Barceloneta y al barrio chino a cortar cabezas. Nos están vendiendo una burra mal capada, por muy demócrata que sea esta pollina pero puede acabar, rebuzno va rebuzno viene, sin saber por donde tirar, como la de Balaán. O, si me aprietas un poco, igual que la mula Francis
Dalí amaba su patria chica pero sin menoscabo de la grande. Como debe de ser. Por eso durante toda su vida miraba con cierta prevención y cierto distanciamiento a los catalanistas a palo seco. ¿Qué tendrá que ver, yo me digo, el culo con las témporas? Pues por lo que se ve y por lo que han hecho y dieron los que le calaron la barretina de refez, a contrapelo y hasta las orejas antes de morir, todo. Vamos que nos están tratando estos catalinos como si nos chupáramos dedos. Creo sin embargo que eso que dicen es mentira. Él tenía sólo dos amores que eran Gala y España. Sus relaciones con el Pardo eran excelentes y el Caudillo le admiraba y hasta se reía con sus extemporáneas salidas de tono, diciendo:
-Cosas de Salvador.
Pero ya digo: la tradición pesa y el polvo de las alpargatas de los republicanos que partieron para el exilio, prometiendo un turbulento regreso, derivó en polvareda, a lo que se ve. Por doquier resucita el fantasma de los que partieron por Port Bou. Inventan rollos y traen al diablo entre las piernas. Al diablo que yo vi dibujado en la testa de una ménsula.
Era una mañana de Miércoles Santo y el guía gerundense tercamente nos hablaba, empecinado, de lo buenos que habían sido unos.
-Es porque los otros habrán sido muy malos- repuse.
Nuestro guía se llamaba Marcus y nos estaba haciendo la loa de los republicanos. De paso hablaba del románico cuya cuna estuvo radicada en este bello rincón catalán. Era el arte de los godos, la continuación proyectada del espíritu de Carlomagno.
¡Qué tendrá que ver el culo con las témporas! Pues, por lo que se ve, por lo que han hecho y dicho, calándole la barretina hasta las orejas, como cuando estaba próximo a su muerte, mucho. Sin embargo, creo que él tenía sólo dos amores que eran Gala y la pintura. Se sentía plenamente integrante de la escuela española. Por oposición a Picasso a quien la lucha de los vencidos/vencedores a colocar en el pedestal, un trono acaso supervalorado, y aun a riesgo de que nos llamen herejes diremos que por encima de su cotización por los méritos, que hay mucho oropel en estos trenes de la propaganda, escritores y artistas obra de la publicidad, y lo más probable es que el arte del malagueño, sometido al veredicto de la historia, no aguante el paso del tiempo. En mi adolescencia enclaustrada me implé de García Lorca y del atrabiliario Machado. También ya por entonces nos estaban dando gato por liebre y nos vendían la burra mal capada.


 
 La obra picassiana parece a veces cosa de brujas y producto de un lanzamiento. Por el contrario, la daliniana no. Se lo ha currado por sus propios méritos. Sin duda prevalecerá. Ahora sus cuadros se venden mejor y están más cotizados que hace dos décadas.
Sus relaciones con el Pardo eran excelentes. Franco le admiraba y hasta se reía delante de sus extemporáneas salidas de tono que jaleaban todos los periódicos con un “cosas de Dalí”. Aunque ya digo: la tradición pesa y el polvo de las alpargatas de los republicanos que salieron de estampía, el puño cerrado, prometiendo un virulento regreso, pesa todavía y el rencor fatídico ha vuelto a habitar entre nosotros. Y si no, que se lo digan al nuevo director de Archivos y Bibliotecas, don Rogelio Blanco, que quiere abrir las zanjas de los fusilados, sólo los de un bando, y colocar los testimonios sobre la mesa. Por doquier se alza el fantasma de los que salieron al exilio por Port Bou.
A esto es lo que podría llamarse “una venganza catalana” en toda regla. Don Rogelio - el nombre le cuadra- quiere abrir los libros de registro y pedir cuentas. ¿Cuándo acabarán nuestras zozobras? Parece ser que nunca. Por el momento quiere devolver Simancas a los masones. Regresan los espectros y estamos próximos a inaugurar un nuevo aquelarre. Camuñas y sus aparecidos hacen antesala en los ministerios y en las sillas de las mesas de juntas esperan sentados, ojalá caiga una sinecura, y miran para el techo en espera de que aparezcan de un momento a otro las brujas de Goya montadas en la escoba, entablando un aquelarre morrocotudo. Uy la que se va a preparar aquí.
Ese fantasma del exilio yo lo vi dibujado hace pocos días en la testa de un demonio cuya carota colgaba del remate de una imposta cuando nuestro guía gerundense. Era la vera efigie del odio y del rencor. Marcus nos dijo.
-Mirad hacia arriba.
Todos mirábamos para donde nos dijo el guía. La carota histriónica de un enano nos enseñaba la lengua. Se había disfrazado el Padre de la Mentira de la guisa de un diputado bien repantigado y cobrando dietas por hablar mucho y no hacer nada. Trillo estaría en la cámara de los Lores contandoles a los ingleses que nos devuelvan Gibraltar. Se preparaba un cisco de manda huevos, aunque para cojones los únicos que la lleva es la Albraight que acaba de pasar por esta corte camino de la jubilación. No está arrepentida de haber mandando bombardear Belgrado una noche santa. Lo malo es que ordenó al sinsubstancia y sietemesino de Javier Solana, que era de aquellos rojos muy sui géneris con tal de que hubiera medro y fue a besar a Felipe González, ósculo de Judas, cuando lo nombraron jefe de los guardias de la OTAN, de entrada no, pero sí. El Solanilla le tuvo la palmatoria a esta judía bragada y nada menos que paisana de Kafka mientras daba la orden al Pentágono para que machacaran las cúpulas ortodoxas de la Ciudad Blanca, mientras el papa polaco, su amigo y compañero de fatigas en el contubernio, miraba para otro lado.


 
-¿A quién os recuerda?
-A Carrillo.
El guía me lanzó una mirada jupiterina. Trágame tierra.
-Mucha imaginación le eche usted.
-Es que los rojos nunca tuvisteis sentido del humor.
-Claro por eso nos pintan ustedes a don Santi con cuernos y con rabos. La maquinaria propagandística de la derechosa es una apisonadora.
-Pues muy bueno no debería de ser y que lo digan los fusilados de Paracuellos del Jarama.
En buena hora dije aquello. Los ojos de Marcus me atravesaban puñaleros. El resto de los miembros de la excursión, la gente no quiere problemas, reprobaba mi cachondeo y aquello podía zanjarse en el ambiente melancólico en que se rodó “Soldados de Salamina”, conmigo fusilado de nuevo en Paracuellos. Ciertamente, los revanchistas carecéis del sentido del humor pero hubo un momento en que me vi objetivo de una saca dispuesto a que hicieran lo que les saliera de los huevos de mí, y que me tiraran a una zanja como hicieron con tantos y tantos pobrecillos durante la guerra civil.
En aquel momento por el cielo impoluto de Besalú cruzó una golondrina. Una “oreneta”. El de las patas caprinas, alas de murciélago y rabo de león, se conoce que tiene miedo a este pájaro sagrado. La golondrina estuvo en el Gólgota una tarde de  Viernes Santo y le quitó con el pico las espinas de cambronera que horadaron en tormento el cerco de su divina cabeza. La golondrina me valió y se hizo el conjuro contra el diablejo que enseñaba los cuernos desde la imposta. Verla el cabeza de mono y huir de debajo del Tetramorfos fue todo uno yendo de remate a zambullirse sobre las aguas tersas del río Fluvial. Lo vieron ahogarse los turistas al muy cabrón en uno de los tajamares del puente ojival. Así reviente entre la chusma como el lagarto de Jaén.
El diablo por Semana Santa nada tiene que hacer, ni siquiera en Cataluña, una región demasiado importante para dejarla en manos de los catalanes.  El Fluviá lamía los muros del monasterio de san Pedro y en sus aguas puras se reflejaba el campanil solemne de la iglesia de Santa María. El raudal de corrientes bravas pasaba aquel día por la localidad haciendo molino e iluminando los contrafuertes del puente levadizo con irisaciones color plata. Las orenetas seguían en lo alto agitando sus alas sobre los cielos medievales de Besalú y se quedaban indiferentes ante los turistas  igual que hace mil años no se paraban a contemplar a las muchachas judías que salían del mikwah ritual saltando con los pechos péndulos como en el “Collar de la Paloma”. La presencia de una aljama y de una sinagoga dice a las claras que la ciudad debió de ser importante.


 
Por esta cornisa a muriente penetró el cristianismo en la península ibérica. Aquí sentaron su sede los primeros obispos los que siguieron a las predicaciones supuestamente ciertas del Apóstol de los Gentiles, quien desembarcó por Ampurias, la vieja  Emporion de los griegos. No hay que olvidar que Jesús habló al mundo en griego y que esta lengua fue la primitiva de la Iglesias. En Rosas atracó la barca de piedra y desde esta orilla zarpa, asimismo, todo el gran lema jacobeo. Gerona es la provincia española con más castillos, algunos de ellos sólo raigones y lienzos de muro ya testimonio de un pasado glorioso y fundacional de la nación española, remiso a desaparecer. Es una especie de Castilla la Gentil a orillas del Mediterráneo, laboriosa y heroica. Un aire de misterio y de seny bañan a toda la ciudad. Sus castillos nos llevan al arte románico, el más depurado y selecto, el que mejor conserva las raíces bizantinas con su tosco abatimiento y su admirable expresividad. Cataluña quiere decir castillo. Es el bajo vientre de la marca hispánica. Su serenidad pensativa hace recordar a Carlomagno. Gerona por el emperador. Hasta lo canonizó.
Si queremos tierra de obispos estos hay que ir a buscarlos a La Bisbal. Ripoll es un pórtico de la gloria sin maestro Mateo pero toda una historia sagrada escrita en piedra desde su reconstrucción por Morgades, aquel obispo que le hizo la vida imposible a mosén Cinto Verdaguer y que se dedicó a levantar, como un descosido, todas las piedras santas que dejaron por tierra la francesada y la desamortización. En los bajorrelieves de este monasterio, cuna de la catalanidad, se cifra y compendia toda esa teratología del arte románico, ese hontanar de monstruos y de santos que alza el alma humana sobre el pináculo de la perfección. El arte de Dalí, con la depuración de sus pinceles, entallada en el símbolo didáctico, como un tótem o un abraxas de la modernidad catalán y toda esa parafernalia de claves de la sinrazón, es un corolario de ese románico catalán, íntimo y sólido.
Lo visigótico en todos sus primores lo plasman los sillares y los arcos de medio punto de San Pedro de Rodas. El alfil y el albalá de todas estas venerables ermitas se abocinan sobre los contornos típicos del taqueado jaqués y del opus spicatum de la decoración de raspas de pescado que exornan el borde de sus ventanarios. Es una especie de cutio místico que enseña en labores de piedra o predica al que no sabe. A los rudos pecheros y labrantines de la alta edad media. Las toscas figuras beben la ambrosía en la aliara de una estética tan profusa como mística. El arte en vaso de belleza sólo lo potan los elegidos. La cuna del arte románico nos habla del cuerno de la abundancia del simbolismo. Hay que ser un iniciado para entenderlo.


 
Todos estos lugares-Tossa de Mar, Cadeus, Lloret, Figueras- los llevamos en el corazón. Fueron los puntos de destino de nuestras primeras salidas turísticas donde conocimos el amor. Lloret me recuerda los ojos dulces, las lágrimas en aquel hotel, toda la vida por delante.  Ella ya no está pero juntos en aquel viaje recorrimos la Costa Brava sobre las ruedas de un 600D y juntos fuimos a buscar a Roger entre las remesas de turistas que empezaban a llegar en grandes oleadas desde todos los rincones de la geografía de las Islas Británicas. No se olvide que fueron los ingleses los que descubrieron la Costa Brava y los que iniciaron el turismo en tiempos de Franco. ¡Ay aquella noche nupcial en Lérida, destartalada y triunfal y oliendo al aroma del café con malta que trajeron a mi casa los últimos refugiados de la guerra civil! Ibamos camino de Bañolas a venerar a san Martirián, clemente y bondadoso que bendijera nuestro connubio. Aquel verano llegó la hora del amor, el sentimiento más fuerte que siempre estará en mí omnipresente.
Lloret había cambiado poco desde aquel verano del 69 en que lo visité por vez primera. Las mismas palmeras, el mismo ardor, la misma sed y el arco de ballesta de su playa bajo la mirada militante de esas atalayas que aparecen y desaparecen a lo largo del perfil de la marina y que eran torres vigía para alertar de la llegada de piratas berberiscos. Cataluña se fraguó en la lucha en el Mediterráneo.  Las oriflamas de Roger de Lauria nos hablan de un tiempo en el cual hasta los mismos peces del mare nostrum llevaban barras catalanas en sus escamas. “Blanquerna” es precisamente una novela bizantina que escribió Raimundo Lulio mirando a las cúpulas doradas de Constantinopla.
 Sus razzias desde Argelia y con otro nombre más pacífico propiciadas por las organizaciones no gubernamentales que son los nuevos funcionarios de un mundo sin fronteras continúan llegando. La calma del Mediterráneo oculta una violencia latente.  Es la lucha por la vida y la reconquista del espacio vital. Lo absurdo de esta época es que en plena globalización radical nos estén vendiendo ideas románticas del siglo XIX, duerno en el que se abrevan algunos ilusos trasnochados.


 
¿Qué fue de tanto frenesí? En el 2004 he mirado a Cataluña con nostalgia manriqueña, suspirando por cuanto perdimos en medio de tanto devaneo. Nos han quitado la honra. Todo el país en poco menos de una generación ha dejado a Laura y a Beatriz y se ha ido de putas. El símbolo de esta democracia es la gran meretriz. Hace treinta años fui testigo en el paseo marítimo frente a la playa de Lloret de Mar de cómo un turista francés medio loco se liaba a golpes con un guardia municipal que le había puesto una multa. Hoy los mozos de escuadra están mucho mejor diseñados y su plexo solar es más rotundo. Lo más probable es que le franchute no se atrevería con estos espigados gendarmes que patrullan las calles catalanas. Hemos ganado en algo pero seguimos siendo los mismos. Entonces España se estaba abriendo a la libertad. A favor de las sombras y envueltos en el dosel de la noche las parejas se siguen amando en el arenal dejando que las olas besen sus pies hoy igual que entonces. El mundo no se acaba. Ya no hay tanto turista nórdico. Los autóctonos están más envejecidos y las oleadas de recién llegados transandinos y bereberes en un par de décadas habrán cambiado el arco demográfico de estre pueblo tan suyo y tan pagado de sus tradiciones que muy pronto estará repoblado por extranjeros.
Cataluña era aquella pensión de Tarragona donde pernocté, tan vieja que tenía un no sé qué romano en cuya cama estuve postrado tres días curandome de una insolación. Cuando en el 72 volví a visitar el Principado, ya sin acompañante, éste ya no era igual. En el barrio antiguo soplaba la tramontana y la arena me atizó los ojos y el viento terral se me subió a la cabeza. Yo amaba a esa Cataluña tierna y a la vez impenetrable y al idioma catalán que es el que más escuché en mi infancia en casa de la señora Antonia aquella mujer de Lérida que vino refugiada a Castilla la vieja. Sí, yo amaba esta tierra acérrima en sus usos y en sus costumbres, archivo de la cortesía y a la que el Sr. Rovira y sus pedisecuos están dando la vuelta. Ha cambiado todo el planeamiento. Incluso, nos presentan a un Dalí que nunca fue. Con todo, volveré algún día a la Garrotxa, antes de que me muera, subiré al call y cruzaré la sobrepuerta siguiendo la ruta de los pasos perdidos de un millón de muertos. Ya estamos en las mismas. El mensaje de los “Soldados de Salamina” es el mismo que el de los “Cipreses creen en Dios”. Son textos al servicio de una maquinaria propagandística. Siempre ganan los judíos. De poco nos sirve a los amantes de la verdad que busquemos la objetividad y el beneplácito. Su noción de la historia es muy apasionada.  Lo que menos importa a estas alturas es la verdad.
A Dalí lo han manipulado como a un enano. Han colocado su cadaver en el testero, lo han subido a lomos de un caballo, picaron espuela y dijeron arre sin curarse de nada más. Y que gane igual que el Cid las batallas después de muerto. Están exhumando testimonios. Los ladrones de epitafios se hicieron necrófilos y todos los días de dios están encontrando nuevas fosas comunes.
-Andese con mucho cuidado con esa tía. La mula es muy corrida de lomos y hay que cabalgarla a rebalgas.
-¿Qué cree? ¿Que no me di cuenta?
Sin embargo, las golondrinas han vuelto inexorables a su cita con los recuerdos y tienen un bello nombre en catalán: orenetas. Aunque lo haya conocido por primera vez de labios de aquel espolique de excursiones guiadas. De la misma forma que aquel payés en lo alto de un puerto que nos detuvimos a descansar en un restaurante desde el que se veía Barcelona - casi toda la Sexta Flota comía en aquel comedor - me dijo lo que significaba “bosso”. Estaba dando de comer a unos cachorros cuando me lo dijo. Y ambas palabras se juntan en la imaginación formando vértice para hacerme un caño en el tiempo. Bajo el arco del triunfo y de los recuerdos. Yo entonces era feliz. Amaba a una mujer. Hoy vivo sin amor y barruntando lealtades y sospechas, un ser derrotado.
-Fuensanta, ¿por qué dices yo no existo?
-Soy polvo.


 
A las funcionarias quedonas las tendrá que aguantar su marido. No existe otra opción.
Las calles de Gerona hay que subirlas casi de rodillas, imbuidos del sentido de reverencia y admiración hacia una ciudad heroica  que resistió valiente a los mil y uno sitio. Es todo el orgullo de los entendidos en poliorcética. ¿Cómo se organiza la resistencia de una ciudad? Hoy un mendigo pide limosna en pleno barrio de La Forsa sentado a la entrada de la vieja sinagoga. Es la viva representación de Jeremías. Deja que los turistas le hagan alguna placa pero cobra medio euro por cada foto. La casa de la Pía Limosna, buen gótico civil, trae a la memoria los muros y las paredes de la Casa de los Picos de mi Segovia. Por aquí anduvo catalogando, exaltando y hablando de la perfección estética del románico del Alto Aragón, otro paisano mío, el marqués de Lozoya.
La condesa Enarsinda nos sonríe desde lo alto de un torreón. Si cruzas a lo alto del fortín por detrás de los adarves octogonales de la catedral podrás columbrar el idílico paisaje del convento de san Daniel con sus torres cilíndricas y sus galerías góticas de arcos trilobulados que ensalzan la perfección de la forma. Otra vez el octógono de la beatitud nos lanza un reto desde los adarves de la iglesia de san Nicolás y de san Pedro de Galligans. Los poetas definen a Gerona como el triunfo de la piedra y el agua en las riberas del Río Oñar, que rinde homenaje al Ter en compañía del Galligans. Tiene manera suaves de arco abocinado en capitel románico.
Toda esa teratología del arte daliniano explica el origen de alguien que nació a la sombra del gran Tetramorfos o bajo los auspicios de la almendra mística del Pantócrator de Ripoll. Él se propuso a su manera desjarretar al monstruo, el de la cabeza de mono, cuerpo de arpía, cuernos de cabra, cola de león. Estos engendros deformes de una mente muy dada a la exaltación pueblan su selecta y fantástica iconografía de este pintor.
Pasamos por Breda y por Viladrau, el pueblo de la botella de agua que aplaca nuestra sed de los veranos y por allí columbranos las cimas siempre canas del Pirineo. Las crestas del Canigó ya asustaban un poco al bueno de Gracián. Muy diferente el Ampurdán de la sierra al de la marina; éste se atuvo a su concepción bucanera y exploradora de la existencia. Era el que embarcaba en bergantines y palacras y se iba a hacer las américas. Hay también un contraste entre la selva de pinos y de maleza que circunda el interior y los bellos valles idílicos del Puigcerdá que compendian el afán de los que añoran una existencia de paz bajo el lema de “et in Arcadia ego”.


 
Las impostas decoradas de los arcos de medio punto románico hablan de una riqueza material que viene de antiguo pero lo material y lo espiritual se dan allí la mano. En Bañolas, pongamos por caso, viven los más grandes millonarios de España, sin dar demasiados cuartos al pregonero. En Cataluña, con mucha diferencia que en Castilla, no suele hacerse demasiada ostentación de lo que uno tiene.
Pero, en definitiva, los bigotes de Dalí se conjugan en mi memoria con las golondrinas del Ampurdán aleteando en torno al nido pedigüeño de barro fundido con saliva o volando rasantes sobre el alcacer de los prados recién cortados. Eran escarpias a mitad de camino entre el rabo del cochinillo de san  Antón y la cruz procesional. Un deseo que se agita escondedero de frustraciones adolescentes. De ellos estuvo enamorado García Lorca pero Dalí, cuyo rumbo sexual marca el norte de lo epiceno o abstemio. Era demasiado narcisista y se hartó de leer a Proust cuando le daba la gana en Ses Brises. ¿Que la tenía pequeña? Bueno pues concedido. Eso les pasa a muchos. A los chinos por ejemplo que no la tienen muy grande pero juguetona. Ciertas limitaciones de esta índole son las que hacen correr la pluma de los grandes poetas y cargan de color las paletas de los mejores pintores. Tenerla grande o pequeña no es más que un accidente.  Nada tiene que ver con la sustancia que es lo que importa. Además, como dicen los británicos, you cant´win them all, y eso se lo dirá usted a todas. Dalí la tenía pequeña. Pues vale.  Su genio era muy grande. Váyase lo uno por lo otro. A Porfirio Rovirosa tuvieron que hacerle los carpinteros mejicanos un braguero de especial para que le cupieran y luego padeció mucho de la próstata.
Sin tan traumáticas mermas no se explica por qué el morabito de Port Lligat pintara tanto y tan bueno y es la razón tal vez que subyace en el fondo de su manía de engatusarse los bigotes haciendo que las guías apuntaran para arriba o se acaracolasen, según qué humor, empalmados como un tablón, símbolo de una erección que no acababa de rematar. Dime de lo que presumes y te diré algo de tus carencias. El síndrome monorquídico hace estragos en una sociedad donde todo se cuantifica, se mida y se pesa y existe un ábaco especial para la infamia y la vulgaridad, y un embudo por donde la verdad y la belleza no pasan. Arrobas de avilantez, tele basura, el tetamen de la Campos por cualquier rincón de España. Centímetros, y pulgadas, varas de medir las suyas. El fantasma del bueno de Porfirio con la regla y el espejo. Parecen colegialas, oye. Aquí lo importante es tenerla grande y gorda y con lo otro, con la crija - es curioso se interpolan los términos, y lo que debería ser masculino se dice en femenino y viceversa, para figura retórica esa- qué hacemos. Burro grande ande o no ande, pero el coño grande no se lleva pues ya el arcipreste lo ponía de manifiesto con su canto a la mujer chica, que qué no tendrá ella que no tenga la grande. Pesos y medidas, jerarquías, gálibos y controles. Utensilios y herramientas del amor. Petulancia de herejes.


 
Es el trauma que nos han contagiado los norteamericanos con su cultura de lo plenty y de lo full. Fill me up, baby. Aquí el que no llora no mama de los pechos suculentos de la Administración que ya hasta el islam va a estar subvencionado y a entrar en nómina. Uno es de ideas fijas. A mí lo que más me enerva son unas tetas como los de la gorda de Amacord.  Allí sí que estuvo prodigioso Fellini. Colmó la medida de lo plentifull y de lo beautiful. Señor, nunca volveremos a encontrar una nodriza, un ama seca como esa. Hay que ver lo prodigioso que fueron los años 40. El cuerno de la abundancia en todos los sentidos. Secretos de alcoba de los cuales se conoce poco, materia reservada para los especuladores del papel cuché con sus bizantinismos morbosos y su constante labor de zapa del Zapatero ese que ha traído a los dinamiteros asturianos a la universitaria Para que perforen los cimientos de Madrid otra vez. Un tema - y ¡qué tema!- para llevarse a las teclas los columnistas a sueldo del Big Brother y para que mojen su cálamo por las mañanas y por las tardes se vayan de picos pardos a gastar la pasta con cantoneras reales o a quemar los dineros en el bingo con Raúl del Pozo y Martín Prieto que acaba de salir de una depresión. Ellos  siempre adulando al poder, o en la timba.
Vivimos en la cultura de la queja y del cotilleo y por eso estos mishaps o precariedades de la natura son cuestión de tanto monto. La canallesca del bulevar a costa de estas cosas se montan muchos cirios y gana dinero a espuertas y tanto es así que ahí tenéis al “Hormiga” el redactor jefe del “Hola” que es exportador de Vega Sicilia. Nunca unas teclas y unas cámaras dieron para tanto.
Ya digo, en el centenario que se conmemora, 12 de mayo, se han dicho y hecho bastantes tonterías. La peor de todas: convertir a este recio ampurdanés con su perenne cachava como la de Plá, siempre con su paquete de caldo de gallina los ojos esparcidos de lejanías, en bastión del independentismo de montera picona y de señera calada. Todos sabemos que no es verdad. Es un engendro de la mentira, producto de una mentalidad diabólica. Las sinagogas de Satán esparcen entre nosotros el humo de la confusión y de la venganza. Dalí era un españolado total. De los del tambor del Bruch, sardana con butifarra y vino recio en su paladar. En él había un falangista como el de aquella centuria catalana que dejó su piel en Brunete y uno de los caídos creo que era pariente suyo. Así que, doña Montse, no me venga usted con chorradas.


 
Los ejercicios de lacrado de memoria nos llevan a esta improcedencias para meter miedo a un enano y por culpa de los instigadores - en este país siempre los mismos- podemos acabar al cabo de la calle. Por ese camino, con extorsiones de la verdad, ligaduras de trompas y retortijones del Logos se camina hacia una guerra civil o a la voladura de España por las manos inexpertas del Zapatero y su cuadrilla de esclavas. Aquí se están contando muchas batallitas y cada cual narra la feria según le fue en ella ocurriendo tergiversaciones a mansalvas. Mienten todos más que la gaceta y aquí están estas fotos y la entrevista que me concedió Dalí a mí que era el corresponsal en Nueva York de la Prensa del Movimiento. Y que no he vendido la pluma ni entregué la cuchara ni me rindo, ni me vendo a los judíos como ha hecho ese jerifalte del inmundo “Mundo” de Pedro Jota, el rencoroso Felipe Maraña que ha rematado en Felipe Sahagún. Tampoco los tengo miedo. Los diáconos estamos hechos para eso. Para cantar el Evangelio incluso a aquellos que no nos quieran oír. Y si esto ocurre, ¿cuando apenas ha transcurrido una generación, qué ocurrirá cuando haya décadas y siglos de por medio y ante hechos más oscuros y de mayor lejanía? Los articuladores y diseñadores de mitos harto trabajo están teniendo en esta hora triunfal. Sencillamente, no hay derecho a convertir- los diseñadores de imagen son los contrabandistas culturales modernos- en exponente rancio de una nacionalismo trasnochado.
Constituye a ojos vista un atropello a la verdad histórica de lo cual podríamos dejar constancia y ser fedatarios todos aquellos que conocimos a Dalí en carne mortal. Ojo que la vida da cien vueltas. Y los que parlamos con él y nos sentamos sobre un velador de hotel neoyorquino cerca de un cubata y unas jarras de cerveza. Había un orquesta pero allí un mexicano no paraba de pegar voces. Era un tipo atrabiliario y estrepitoso que no podía ver al gachupín, que se desancla en denuestos contra  España cuando un catalán muy español y de Figueras lo mandó callar.
-Haga usted el favor de bajar el gallo y no nos grite que no estamos sordos.
-Viva Pancho Villa. Arriba ánimas y el Guernica de Picasso. Abajo Dalí que es un fascista.
El tipo debía de tener un colocón. Por poco sacamos las pistolas. Me hubiera gustado acallar con plomo a aquel boceras  pero bastó que le enseñase los puños para que hiciera mutis por el foro semejante bocazas. Una pandilla de remamahuevos nos estaban jodiendo la democracia. Ché ¡qué bueno que viniste!
-Yo no digo nada.
-Viva Dalí, maestro del alma.
Pero entonces, los progres, no se me olvida, pintamonas le llamaban y sus cuadros se vendían malamente.  El artista estaba en la ruina y para colmo Gala con su cara de culebra rusa subiendo y bajando como una esfinge por las galerías circunvaladas del Guggenheim. Los efebos eran su perdición. Tratabas de hacerla un retrato y te mandaba a tomar por culo o te pedía que en vez de foto te hicieras una gallarda. Era dicaz, procaz de gestos y muy mal hablada.


 
Lo que ocurre ahora es que Gerona, la ciudad de los sitios, ha vuelto por donde solía, enarbolando bandera del no pasarán. Es la Cataluña más provinciana, la más heroica y encumbrada en su propia altivez. Los chopos que describiera Gironella- otro que murió arruinado- han vuelto a florecer. Mucho hay que subir hasta la catedral por las tortuosas escalerillas de la judería. “Soldados de Salamina”, una novela mediocre cortada de la pluma de uno de los grandes novelistas del Falangismo, Federico Sánchez Mazas de quien Las inquietudes de Shanti Andía me gusta mucho más ocupa todo el territorio. Mucho espacio es el que se le concede. Putos rojos ¿Qué culpa tenemos nosotros de que perdieran la guerra después de prender fuego a España y de que luego ganaran la paz? Porque nos pasamos la jodida infancia metiendonos en la sesera los versos de García Lorca con el que nos amariconamos un poco, y sentimos el tedio machadiano calándonos los huesos. Alberti a todas horas. Y por si esto fuera poco las mil páginas de los Cipreses creen en Dios. Una saturación de rogelios en el panorama discente.  A los nacionales se los postergó desde un primer momento. No hay que pasar por alto que la cultura castellana pronto pasó a manos catalanas. Barcelona era la clave de todo cuanto se publicaba y los judíos norteamericanos y los que recalaron huyendo de la peste nazi y que recalaron en la Ciudad Condal con Janés y toda su tropa de traductores alemanes - un hecho que hay que dar por sabido aunque lo hayan hablado muy pocos - untaron a Lara, el antiguo legionario para que publicase todas las novelas que le diera la gana.
Gracias a todos estos trueques y artimañas los vencidos en la guerra vencieron en la paz y al revés. Franco fue tal vez demasiado generoso con Cataluña. Ese hecho tampoco se nos negará. Así que los que habiendo ganado la guerra luego perdimos la propaganda nos llevamos las manos a la cabeza. Era sólo el afán de perdón y de reconciliación el que guió a Franco en su altruismo- un altruismo que brilla por su ausencia entre los instalados por el odio- en su magnanimidad para con la otra España. Había que soldar helgaduras mentales y divisiones de corazón. Este dato por lo visto no interesa a los muñidores de la Aviesa que es como llamo yo a esta democracia. Vienen de tercería y se nos presentan con programas y lemas que datan del mioceno o del oolítico. Los mismos discursos gastados, las mismas proclamas, lo deja vu. Venga a soplar dentro del cuerno. Ese azófar de Israel es una corneta apocalíptica terminada en cuernos que acarician las barbas del rabino. A este paso nos van a quedar ya pocos Yom Kippur. He aquí que resucitan los espectros. Las ratas oradoras se han subido a los cajones. En el escabel del diablo, en los púlpitos de la Sienen sueltan discursos los tribunos del nuevo orden ¡ay qué ver que forma de darle a la húmeda! Se está sometiendo a la verdad de Xto a una perenne ordalía. Son los prohombres de la cultura del refrito y fusilando a Goebbels los trujimanes - buen hebraísmo- han comprobado que una mentira mil veces repetida en virtud de la gracia operante del sacramento de la publicidad se convierte en una verdad. Es la jera y el cutio de los comunicologos tan bien pagados del nuevo ministerio de la verdad, del coro al caño, entre Plancus, an sones que se sigue riendo como un abad mitrado desde su poltrona, la que le dejó en herencia don Juan, y pedr ojotas. Lo hacen bien. Son de una obstinación admirable y para colmo vienen de Aragón. No dan su brazo a torcer ni aunque les aspen estos hideputa. Aunque ya digo. No hay que hacerles demasiado caso.


 
¿Es esto ético? ¿Es estético? Yo me pregunto y nunca hay respuesta, jolines. La obra daliniana con resabios de profecía teratológica del mundo que nos tocó vivir y que él anticipó desde su paleta que cada día más se parece a la de Goya. Esto le acreditaría como el segundo grande de la pintura española. Lo malo es que en el “Gran masturbador” no hay una intencionalidad de coyuntura como le ocurrió al “Guernica”. Lo que le sobra al malagueño de intencionalidad política le falta al ampurdanés. Dalí no puede negar que empezó por lo naif. Se ha puesto en juego el lacrado de la memoria y nos están tratando de vender por todos los medios la burra mal capada. En esta hora occidua y equívoca, muy del gusto de los proclives al gatuperio y a la maula y de los que confluyen y confutan pro domo sua la libertad con el tocino, han conseguido poner a Cataluña también patas arriba. Sin embargo, Cadaqués el otro día cuando fuimos de visita (hay que llegar a él por cuestas y vericuetos, lomas y pinares y sierra áspera) nos acogió con su serenidad y su hospitalidad de siempre. Vimos alzarse en uno de los montes que lo clavan el radar de alerta aérea del ministerio de Defensa. Cualquier día se plasma allí un sabotaje. Uno se empapa de Mediterráneo y descubre recónditas y misteriosas calas. Es la tierra para reencontrarse con Ulises y con el amor. Maldita política. Las barcas estaban dormidas y recién carenadas en el varadero profundo y era muy hermoso fotografiar estas embarcaciones rudimentarias que se descubren debajo del arco de un voladizo. La tierra de Dalí que da vista a las montañas pirenaicas es la que cantó Verdaguer en excelsa rima catalana y castellana y describió con acucia e intensidad de perspectiva el gran Pepe Plá. Es tierra bella, recatada en su modestia de pubilla o moza catalana, que destila calma, dulce abulia, amor de brasas, apegada al terruño. En ella se perciben lejanos ecos de cánticos con toda esa carga de melancolía que tiene la sardana. La Costa Brava a la cual descubrieron antes que yo los niños ingleses a los que enseñaba castellano en Hull, las primeras vacaciones allende los acantilados de Dover y Blackpool, paella y sangría, sir, very good, nice, donde se fue mi amor que se hizo de la mujer que amaba, me recordó un cuento de Clarín que lleva por título El diablo en Semana Santa. Yo me la recorrí de cabo a rabo con los excursionistas de la Inserso. Cadaqués se acurrucaba en su cárcava. Allí todavía hay procesiones y dormía en la bella concha de plata abrazada al mar amante y amigo. La ebúrnea torre de la iglesia era una almena de vigilancia para alertar de la llegada de los piratas berberiscos. Bajo su halda se arrebujaban las casitas blancas de los pescadores. No se ven en Cataluña apenas blasones ni portaladas. La mejor ejecutoria de nobleza es el esfuerzo. Buen país, mesocrática región. El retablo barroco, como su poliantea recargada y que los turistas pueden admirar desde una luna de cristal instalada en el cancel es cosa muy de destacar.


 
Tendré que volver a Besalú mitra de abades, puentes y castillos, la que observa al peregrino un poco con la mirada del Padre Claret y reza en castellano dulces plegarias antiguas llenas de amor divino. Tendré que bañarme alguna vez en el mikwah al lado del río Fluvium - no puede haber rotundidad más latina de formas que en este país - y salir listo y purificado para acometer una nueva era y bajaré hasta Olot, un pueblo de levítica alzada, que nos mira desde las cuestas con ojos perfunctorios de notario, de una gran carga literaria, donde se venera a un cristo con la cruz a cuestas y manteo azul que es la viva serenidad digna del Greco. Te entienden lo mismo si hablas en castellano que en catalán porque los de Olot siempre fueron un poco poetas y el lenguaje de la poesía no admite separatismos, es de envergadura universal.
Esta parte del mundo recuerda un poco a Asturias. Las masías son algo entre medias entre la manor house inglesa y la quintana y la alquería de nuestra España húmeda. No hay minifundismo. Cataluña se gobierna por la tradición del “hereu” que también define en sus novelas Bartolomé Soler. Marcos Villarí es un libro fuera de serie. ¿Porqué lo han olvidado? Siendo como es un canto a la Cataluña eterna.  Pues, sencillamente, estos catalanes son algo burros. Por haberlo escrito en el idioma de la competencia. Nos echan del mundo, nos echan de las sinagogas, nos quitan las editoriales, venden nuestros periódicos, tiran a la lumbre la lira con que, rapsodas indomables, nos ganábamos el pan cantando baladas por los caminos. ¿Qué hacer? ¿Cómo combatir a estos herejes? Ni unos ni otros juegan limpio. Hacen encajes de bolillos con la impostura, claro está.


 
Para un apasionado de la literatura como soy yo la escuela de escritores catalanes hoy casi olvidados - Plá, Tomás Salvador, el propio Soler, Vidal Cadellans - decir Barcelona es como nombrar la Meca. Todos los chicos de mi generación juntábamos palabras y emborronábamos papel, porque no en vano somos el resultado de una grafomanía que no cesa, y hacíamos pinitos soñando con que algún día en la noche de Reyes nuestro nombre fuera anunciado en la cena que se celebraba en el Hotel Rita. Todos fuimos o quisimos ser aspirantes a ganar el premio Nadal. No se consumó el sueño pero en esta vida no es lo importante llegar sino caminar y el reto y el hito siguen ahí plantados. Por eso nos duele esta manipulación del santo nombre de Cataluña, emporio de la publicación en castellano que renuncia al legado de Cervantes. Eso será como un suicidio. Pero si creen que vamos a romper la pluma o quemar los libros van listos. Cierto que Lara, ese andaluz tan listo y tan vivo, recién llegado a la ciudad con las estrellas de teniente legionario y casado con una barcelonesa de casa rica que vivía en la calle Montanear, que ganó tanto dinero poniendo su editorial en manos de los hebreos, está muerto y bien muerto, y su hijo engordó demasiado. Pese a Lara, sus corifeos, pedisecuos y adivinos a lo Borras Beltriú, el ogro con cara de inquisidor catalán, el genio de España resucitará. Lo van a tener muy crudo esos insensatos si quieren terminar con el cristianismo. A mí me gustan más Lluis Santamarina, Ignacio Agustí, Carlos Sentís, Bartolomé Soler, el gran Plá, Sebastián Mariné aquel tarraconense que me enseñó todo el latín que sé, Corominas o el P. Claret cuyos hijos me enseñaron a rezar y en cuyas escuelas me formé. He cantado el “Virolay” y me emocioné en Montserrat en la celda donde Iñaqui escribió sus ejercicios. ¡Viva la Murenetta!
Jorge Amado no sabe por donde se anda. Derrama vitriolo retrospectivo en las páginas del inmundo Mundo órgano de la archi sinagoga matritense, la que unta también a Gallardón y le compra modelitos a la Espe para que luzca modas cañí y mueva mucho su culo serrano - no tiene mal tipo pero siempre parece que mira columpiando la pupila de minina entre legañas la señora marquesa- y su cara de lavado de gato por las pasarelas y catastas de los Madriles de acogida para hacer de la megapolis un babel al que se tiren en plancha los invasores poniendo en fuga a los españoles. Gallardón es el felón que necesitamos. No puede negar su origen sefardí, su abuelo firmaba las crónicas en los periódicos de Franco con un pseudónimo del Rif y su padre fue ayudante y secretario de Serrano Suñer al que le hizo cambiar la chaqueta, luego entró a formar parte de “Cuadernos para el dialogo”, tanto pendulo marea, pero aquí empuñan la sartén por mango los tornadizos de siempre, malahaya su estirpe maldita sea su estampa, creo que los gallardones no son fruto de la encina sino que entraron en Tarifa por la puerta falsa, habían salido todos ellos de la aljama de Tetúan y todos los sábados van a las sinagoga arrastrando su tefilin, con esta gente se habrá cumplido la profecía azañista de que España ha dejado de ser católica y como para muestra un botón el Gallardón ha echado a las monjas de sus conventos del casco viejo, sus padres los pegaron fuego, qué sé yo cuál será la peor fórmula. Ha declarado Madrid ciudad abierta al odio y a la revancha, según el postulado de los Internacionalistas; a los de las Brigadas los pararon los requetés en Brunete pero ¿quién podrá parar a Gallardón? ¿Cómo resistir a este tío y con esas ínfulas de acreditada marranía en su haber? Pronto no se podrá vivir aquí. Sus calles serán territorio comanche, un prodigio multi étnico, crisol de razas. Que se mueran los feos. Los castizos ya no moran en Lavapiés.


 
Pero siempre nos quedará para volver Gerona; y volveremos a Gerona la escarpada, de numantina mirada desojándose a sí misma perpetuamente en el espejo de las aguas del Oñar como la vio Gironella. Levítica y romántica pero la sonrisa mefistofélica de Marcus alzando el índice en ademán de desafío debajo de los boceles de la imposta donde está el diablo rostro de mandril cola de león cuerpo de serpiente nos lo impide. Ha llegado desconsolador el Interpuesto. Hizo su obra de separación y sonríe desde el capitel con toda la malevolencia de que son capaces sus descargas. El mal está en vena y los vengadores en racha. Marcus se carcajea como Zapatero en su labor de zapa.  Los compañeros de Campanas resurrecto se enfundan la barretina como una carmañola. Tiempo de sansculotes. Ya engrasan la guillotinas. El moro hace partes con Rusalca y la ministra Calvo, gesto de desagravio a Boabdil, querindanga de Chaves, va a devolverles Granada. Los del Arxiu piden papeles en Salamanca. Esta mañana he rezado ante el Cristo de Dalí. Es el que más fervor me inspira, el que mejor refleja la cosmogonía de la pasión. Sin embargo, volverán a perder. Está escrito. Lo tienen todo: la banca, la propaganda, los periódicos, las editoriales donde pone sus huevos la serpiente, los platós para que se contonee la Campos, ellos la han elegido símbolo de esta democracia torcida, casposa, hedionda de lupanar, sonrisa repelente de señorito de pelo engominado. Gerona, la empecinadamente española, el oppidum de los latinos, lugar de tránsito hacia la vía Apia, retaguardia con la intendencia de las legiones y donde se guardaban las orzas de todo el aceite camino del embarque en las naves onerarias por Emporio, defenderá su catalanidad a guantazos y a golpes de alpargata.  Queda en el aire romántico que la envuelve algo del espíritu de los últimos de Filipinas. Se muestra irreductible y en sus trece. De raza le viene el galgo. Benedicto XIII, antes de ser elegido papa de Aviñón, fue deán de su cabildo catedral.
Gerona es el emblema de toda resistencia. Gerona siempre resiste todo asedio, incluso el de las fuerzas que pretenden liquidar a España. Desafió al agareno, plantó cara al francés de cuya rapiña saben harto los catalanes de buena fe. Para que se curen en salud yo recomendaría a Marcus y a sus pedisecuos, los que hacen la palinodia del Asesino de Paracuellos, que lean a Galdós. Sus Episodios Nacionales son el alma de Gerona. Al acercarse a los muros de su castillo se siente como un latigazo de patriotismo porque a España se la puede amar también parlando catalán. Volver a Gerona y ojalá que no me encuentre allí a mi amigo Massolies un curita con muy mala leche amigo de Xirinach. El único. Los demás,  buena gente
Todo arranca del scriptorium de Ripoll. Nuestra vocación de escritores viene de que soñábamos con ser amanuenses o transcriptores volcando palo seco y neumas en los cantorales y en los códigos miniados. Si al mundo no lo caligrafías de antemano no existe.  Esta Nuncupatio o prurito nominativo [el nombre siempre antecede a la cosa y el vocablo al concepto] nos hizo grandes a los soñadores. El futuro pertenece a los poetas que portan en todo tiempo el fuego sagrado de la llama del saber. Se nos aparecerá alguna noche ese abad Oliva, roturador de campos, la lira en una mano, la esteva y el azadón en la otra, y nos dirá lo que tengamos que hacer:
-Canta y guarda silencio.


 

No olvidemos que el sile et psalle era el lema de los benedictinos y el abad Oliva está también en el alma de Cataluña. Y en Gerona se siente la presencia, soterrada, del general Álvarez de Castro. A dios rogando y con el mazo dando. Somos mitad y mitad: monjes y soldados. Toda esa grandeza se encierra en la ciudad de Dalí y del pobre Gironella con su monumental prosa. Lo exprimieron, lo sacaron el jugo y lo arrojaron de sí. Dijeron tuvo su época, éste para que lo queremos ya y es así como uno de los autores que más dinero ganó en España logrando algo tan difícil por estos pagos como es vivir de la literatura moriría en la pobreza. Pagó la culpa y hasta eso no le fue perdonado: escribir en castellano. Dicen que de juez loco, sentencia brava. Y eso es un poco lo que está pasando. Gironella en el foso del olvido y un  Dalí resurrecto y manipulado y al que pintan como nunca fue. Pero aquí todos a callar. Bono ha hecho conserjes a los que Franco nombró capitanes o les dio las dos estrellas de teniente.  Tampoco es para echar en saco roto que fue precisamente Franco el que restauró la gran biblioteca de Montserrat, aunque para su desgracia, traidores y corifeos de la felonía, desde sus estrados partió el grito de rebelión:

-Volem bisbes catalans.

Para ustedes la perra gorda. Pero no llevan razón. Aviso y el que avisa no es traidor. Y lo digo a sabiendas de no tener caudal ni reputación, ni predicamento, ni una mala columna en un periódico, pero, señora mía, se lo digo porque aunque lo haya perdido todo, no he perdido la vergüenza. Arriba España y Visca Catalunya española. Oh banqueros catalanes temed la sombra que se alza contra vosotros desde el sepulcro del Cid y desde la tumba de los Reyes Católicos. No jueguen con fuego, madama Aiguer. No involucren a don Salvador Dalí en esto. Yo fui testigo y doy testimonio de que ustedes mienten.

 

Antonio Parra

29 de junio de 2004

San Pedro